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Taxi aéroport marrakech

dimanche 14 juillet 2013

Votre santé

CONSEILS LORS D'UN VOYAGE EN AVION


POUR LIMITER LES PROBLÈMES LIÉS À LA PRESSION BAROMÉTRIQUE
La pression de l’air en avion correspond à une pression de 1500-2000 m d’altitude lorsque l’avion a atteint son altitude de croisière. Cela favorise les ballonnements intestinaux. Cet état désagréable est limité en évitant :
  • Les boissons gazeuses, y compris le champagne,
  • Les aliments producteurs de gaz : légumes secs, lait, chou.
Si cela ne suffit pas il faut “pousser” en ayant pris soin d’obstruer simultanément ses 2 narines et ses 2 oreilles.
TROUBLES AUDITIFS
Les variations de pression lors de l’atterrissage provoquent des troubles auditifs pouvant être responsables d’une otite barométrique. Pendant la descente il faut déglutir fréquemment afin d’équilibrer les pressions dans l’oreille moyenne et ainsi éviter les rétractions tympaniques. Pendant la descente, il faut déglutir pour éviter l’impression d’oreille bouchée.
MAL DE L’AIR
Pour les personnes sensibles au mal des transports, le mal de l’air se traduit par des maux de tête, des nausées, des sueurs, et des vertiges. Pour le réduire : choisir une place au centre de l’avion. Eviter les repas copieux et l’ingestion d’alcool. Eventuellement, prendre un traitement préventif (sur prescription médicale et en respectant les contre-indications) par un antihistaminique
DÉCALAGE HORAIRE (Recommandations de L’organisation Mondiale de la Santé)
Le décalage horaire peut provoquer une indigestion, un malaise général, de l’insomnie et réduit les performances physiques et mentales. Les voyageurs qui prennent des médicaments à heure régulière (par exemple: insuline, contraceptifs oraux) doivent en parler avec leur médecin. Les médicaments "endormisseurs" peuvent aider à retrouver une phase normale de sommeil. Leur prise doit s’effectuer après avis médical. Les mesures suivantes peuvent réduire les effets du décalage horaire :
  • Etre reposé avant le départ et essayer de dormir pendant le vol. Dormir, par 24h, un total d’heures équivalent à ce que l’on dort habituellement
  • Boire abondamment (des boissons non alcoolisées) avant et pendant le voyage
  • Manger légèrement et boire peu d’alcool pendant le vol
Pour les séjours de courte durée, il n’est pas toujours nécessaire de compenser le décalage horaire. Ne pas hésiter à consulter un médecin.
SYNDROME DE LA CLASSE ÉCONOMIQUE
Le syndrome de la classe économique correspond à une thrombose veineuse qui peut conduire à une embolie pulmonaire. Ce type d‘accident est plus fréquemment observé pendant ou au décours de vols de longue durée, en raison de l’immobilité.
Les facteurs de risque connus sont : des antécédents de thrombose veineuse ou d’embolie pulmonaire, un âge supérieur à 40 ans (le risque augmente avec l’âge), la prise d’oestrogènes (contraceptifs oraux, hormonothérapie), la grossesse, une intervention chirurgicale ou un traumatisme récents (en particulier ceux concernant l’abdomen ou les membres inférieurs), un cancer, des anomalies de la coagulation, la consommation de tabac, l’obésité et les varices veineuses.
Les sujets présentant un ou plusieurs de ces facteurs de risque doivent consulter un médecin avant leur départ. A titre préventif, il est recommandé pendant le vol de : pratiquer plusieurs fois quelques exercices (déplacement dans l’avion, flexions-extensions des chevilles), éviter de croiser les jambes, porter des vêtements amples, éviter gaines et ceintures, boire (de l’eau) fréquemment (1litre/4 heures), ne consommer ni tabac, ni somnifère. Les personnes ayant des antécédents veineux peuvent, de plus, porter des bas de contention. La prescription d’HBPM (héparine de bas poids moléculaire) ou d’un traitement veinotonique peut être justifiée, mais relève d’une consultation médicale.
CONTRE-INDICATIONS (Recommandations de L’organisation Mondiale de la Santé)
Les voyages en avion sont contre-indiqués dans les cas suivants:
  • Nouveaux-nés de moins de 7 jours.
  • Femmes enceintes dans les 4 dernières semaines de la grossesse (8 semaines en cas de grossesse multiple) et dans les 7 jours qui suivent l’accouchement. Cependant, avec l’accord d’un médecin, le voyage peut être autorisé à partir de 24 heures après l’accouchement en cas de besoin impérieux, à la condition que les saignements soient arrêtés et que le taux d’hémoglobine soit correct.
  • Les personnes présentant : une crise d’angine de poitrine,un syndrome de décompression après de la plongée sous-marine.
Par ailleurs, les sujets ayant pratiqué de la plongée, plusieurs jours de suite, ne devraient pas voyager dans les 24 heures qui suivent l’arrêt de cette pratique ; le délai est de 12 heures pour une plongée ne dépassant pas 2 heures,
    • Une augmentation de la pression intracrânienne (due à une hémorragie, un traumatisme ou une infection),
    • Une infection des sinus, des oreilles ou du nez (en particulier si la trompe d’Eustache est bouchée),
    • Une affection respiratoire chronique,
    • Un essoufflement au repos,
    • Un pneumothorax,
    • Des hématies falciformes,
    • Une hypertension artérielle avec une pression systolique supérieure à 200 mm Hg,
    • Une affection psychiatrique récente.

  • Les voyages en avion sont également contre indiqués, au décours d’un infarctus du myocarde, dans les jours qui suivent un acte chirurgical ou un traumatisme qui favorise le piégeage d’air (traumatisme abdominal, chirurgie gastro-intestinale, lésions crâniofaciales et oculaires, interventions neurochirurgicales, chirurgie oculaire …).
TROUSSE MÉDICALE DE VOYAGE

Remarques préliminaires à lire attentivement :
1. Les noms des produits chimiques et les noms de médicaments sont donnés à titre indicatif ; il en existe d’autres tout aussi efficaces : demandez conseil à un médecin ou un pharmacien.
2. Certains des produits et médicaments indiqués font l’objet de contre-indications. En conséquence, demandez l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien avant de les utiliser ou lisez attentivement la notice d’utilisation si vous ne pouvez matériellement joindre un médecin ou un pharmacien.
3. Les noms marqués d’un astérisque (*), correspondent à des noms de spécialités pharmaceutiques qui peuvent avoir des appellations différentes dans d’autres pays que le Maroc.
4. Vérifiez que vous disposez de vos traitements habituels en quantité suffisante pour toute la durée de votre séjour (pilule contraceptive, insuline,…), voire un peu plus en cas de retour différé.
5. Consultez votre dentiste pour partir avec une dentition saine.
6. N’oubliez pas votre carnet international de vaccinations.
7. Munissez-vous de votre carte de groupe sanguin.
8. Souscrivez une assurance rapatriement sanitaire.
PETITS MATÉRIEL DE SOINS ET PANSEMENTS
  • Compresses stériles, sparadrap, pansements stériles hypoallergéniques
  • Bandes de contention, bandes adhésives, épingles de sûreté
  • Garrot
  • Ciseaux, petite pince à épiler
  • Seringues et aiguilles à usage unique
  • Antiseptique
  • Pommade antibiotique, pansement antibiotique
  • Pommade antiprurigineuse
  • Pansements hémostatiques
COSMÉTIQUES ET PRODUITS D’HYGIÈNE
  • Thermomètre incassable
  • Bâtonnet de protection pour les lèvres
  • Ecran total pour protection solaire, chapeau de soleil
  • 2 paires de lunettes de soleil (surtout si vous portez des verres correcteurs)
  • Traitement des coups de soleil
  • Préservatifs
  • Répulsifs contre les moustiques : voir notre notice technique sur la protection contre les piqûres d’insectes
  • Filtre ou produit pour la désinfection de l’eau
  • Boules anti-bruit
MÉDICAMENTS
  • Antalgique et antipyrétique
  • Anti-nauséeux, antiémétique
  • Médicament contre le mal des transports
  • Antidiarrhéique
  • Laxatif
  • Antispasmodique
  • Antibiotique à large spectre
  • Collyre
  • Produit de rinçage des yeux
  • Gouttes auriculaires
  • Somnifère léger
  • Antihistaminique
  • Antiseptique urinaire
Selon le type de voyage (destination, durée, conditions), compléter la trousse, après avis médical, par des :
  • Médicaments pour la prévention (et éventuellement le traitement) du paludisme si vous séjournez en zone à risque,
  • Sels pour solution de réhydratation orale (en sachets; peut également être faite soi-même : 6 c. à café rases de sucre + 1/2 c. à café de sel dans 1 litre d’eau potable),
  • Médicaments contre le mal des montagnes.
Demandez à votre médecin un certificat médical :
  • Si le traitement que vous suivez actuellement comprend des médicaments contenant de l’opium ou des dérivés d’opium,
  • Si vous transportez avec vous des seringues et aiguilles pour raison médicale.
CONSEILS POUR L'ENFANT
Si un nourrisson ou un enfant voyage, il faut vérifier la validité de ses vaccinations habituelles (D, T, P…).
D’autres vaccinations peuvent être conseillées (anti-méningococcique, anti-hépatite A…) en fonction de la destination et du type de séjour :
La vaccination contre la typhoïde n’est pas recommandée avant l’âge de 2 ans.
La vaccination contre la fièvre jaune n’est jamais exigée pour un enfant de moins d’un an.
Cependant elle peut être pratiquée à partir de 6 mois, voire dès la reprise du poids de naissance si le sujet est particulièrement exposé.
L’enfant est sensible à la chaleur et au soleil. La déshydratation est très fréquente. Il faut veiller à le faire boire (une eau de bonne qualité), à le protéger du soleil et de la chaleur. Il est également beaucoup plus sensible aux diarrhées.
Pour réhydrater un enfant : sachets de réhydratation ; on peut également préparer soi-même une solution contenant :  6 c. à café rases de sucre + 1/2 c. à café de sel dans 1 litre d’eau potable.
Les enfants sont facilement attirés par les animaux (domestiques, errants ou exotiques comme les singes). Ces animaux peuvent être porteurs de bactéries, virus (dont celui de la rage) ou parasites pathogènes pour l’homme.
Pour un voyage dans une zone où sévit le paludisme, prévoir :
  • Une chimioprophylaxie adaptée, en n’oubliant pas que la Méfloquine est contre-indiquée chez les enfants de moins de 15 kg et que la Doxycycline est à éviter chez les enfants de mois de 8 ans,
  • Une moustiquaire et des répulsifs .
NB : l’utilisation d’une moustiquaire et de répulsifs permet également de limiter les piqûres de moustiques vecteurs d’autres maladies.

CONCEILS POUR LA FEMME ENCEINTE

Les transports aériens sont contre-indiqués après le 8è mois de grossesse (les compagnies aériennes refusent le transport des femmes en fin de grossesse). La période idéale pour un voyage se situe entre la 16ème et la 28ème semaine de grossesse.
Chez la femme enceinte, tous les vaccins “atténués” sont contre-indiqués, sauf le vaccin anti-amaril (contre la fièvre jaune) si un voyage en zone d’endémie est prévu (mieux vaut quand même attendre la fin du 1er trimestre de grossesse).
Le paludisme est beaucoup plus grave chez la femme enceinte. Une protection contre cette maladie est donc absolument indispensable, mais la prescription de Méfloquine ou de Doxycycline est contre-indiquée au cours de la grossesse.
Par ailleurs, l’Halofantrine (utilisé pour le traitement du paludisme) est également contre-indiqué chez la femme enceinte.
Pour éviter les piqûres de moustiques, peu de répulsifs sont utilisables. Demandez un avis médical.

VACCINS

  • Il est recommandé de vérifier si vos vaccins sont à jour car des vaccinations peuvent être exigées pour les passagers de certaines destinations. 
  • Il est à noter que certains vaccins doivent être administrés à l'avance et peuvent en l'occurrence nécessiter un délai plus ou moins long.

  • GRIPPE A(H1 N1)

  • Dés samedi 25 avril 2009, l’ONDA a mis en place un dispositif préventif assurant la protection des différentes frontières atteintes du virus A(H1N1).
    Ainsi l’ONDA a mis en place dans les divers aéroports du Royaume des portiques équipées de caméras infrarouges, qui permettent de déterminer la température du corps des personnes qui les traversent, sachant qu’il y a une corrélation entre la température du corps humain et cette infection grippale,  dont l’un des symptômes est la fièvre. Toutefois, lorsque un passager passe à travers la portique et que les voyants sont déclanchées, cela ne veut pas dire nécessairement que ce passager est porteur du virus.
    Le service sanitaire de frontière procède à ce moment, aux tests nécessaires, pour confirmer ou infirmer la contamination par le virus. Les premiers tests sont faits sur place par les médecins de service du contrôle sanitaire aux frontières. Ce service est opérationnel 24h/24 et 7j/7, durant toute l’année.
    Qu’appelle-t-on virus de la grippe « porcine » A/H1N1 (ou nouveau virus de la grippe) ?
    La grippe dite grippe « porcine » est une infection humaine par un virus grippal qui infecte habituellement les porcs. Dans l’épidémie actuelle, les virus isolés chez les malades sont des virus qui appartiennent à la famille A/H1N1.
    Dans le cas présent, ce n’est pas une grippe porcine. C’est une infection à un virus qui s’est développé chez le porc mais qui maintenant se transmet d’homme à homme.
    Ce virus est différent du virus H1N1 de grippe saisonnière, virus d’origine humaine qui circule habituellement.
    Comment se propage la grippe « porcine » ?
    Dans le cadre de l’épidémie actuelle, la transmission se fait de la même manière que celle d’une grippe saisonnière :
    • par la voie aérienne, c’est-à-dire la dissémination dans l’air du virus par l’intermédiaire de la toux, de l’éternuement ou des postillons ;
    • par le contact rapproché avec une personne infectée par un virus respiratoire (lorsqu’on l’embrasse ou qu’on lui serre la main) ;
    • par le contact avec des objets touchés et donc contaminés par une personne malade (exemple : une poignée de porte).
    Portiques Thermiques
    Quels sont les symptômes des cas humains de grippe « porcine » A/H1N1 ?
    Les symptômes de la grippe « porcine » A/H1N1 chez l’homme sont, dans la majeure partie des cas, les mêmes que ceux de la grippe saisonnière : fièvre, courbatures, toux et fatigue notamment.
    Quelle est la période d’incubation de la grippe « porcine » ?
    La période d’incubation est de 7 jours maximum.
    Comment se protéger de la grippe « porcine » ?
    La transmission du virus de la grippe se fait principalement par voie aérienne (par le biais de la toux, de l’éternuement ou des postillons) mais peut également être manu portée (transmission par les mains et les objets contaminés). Il faut donc éviter tout contact avec une personne malade, se laver régulièrement les mains au savon et/ou avec une solution hydroalcoolique.
    Peut-on attraper la grippe « porcine » en mangeant du porc ?
    Le virus de l’animal ne survit pas à la cuisson.
    Les antiviraux sont-ils efficaces ? Quand sont-ils prescrits ?
    Les experts américains ont réalisé des tests sur les souches isolées aux Etats-Unis à ce jour. L’Oseltamivir (Tamiflu) et le Zanamivir (Relenza) sont efficaces sur ces virus. Les tests sur les souches mexicaines sont en cours mais les antiviraux devraient également être efficaces.
    Les antiviraux sont prescrits par un professionnel de santé après consultation et diagnostic, dès l’apparition des premiers symptômes grippaux.
    Les antiviraux sont-ils efficaces chez les enfants ?
    Il existe bien entendu un traitement antiviral pour les enfants (antiviraux sous forme pédiatrique) qui sera prescrit en cas de besoin par un professionnel de santé.
    Le traitement ne peut cependant être que symptomatique (traitement des symptômes de la maladie) chez les enfants de moins de un an.
    Si vous pensez que votre enfant peut présenter les symptômes de la grippe « porcine » A/H1N1 (courbatures, toux, fatigue, notamment) vous devez contacter votre médecin traitant ou le centre 15.
    Existe-t-il un vaccin pour se protéger de cette forme humaine de grippe « porcine » A/H1N1 ?
    Pour l’instant, il n’existe pas de vaccin contre ce nouveau virus. Selon les experts qui étudient ce virus, rien ne permet d’affirmer pour le moment que le vaccin saisonnier soit efficace contre ce nouveau virus.
    La mise à disposition de la souche pour la fabrication du vaccin s’opèrera sous la responsabilité de l’OMS. La souche, une fois préparée, sera mise à disposition des industriels pour la fabrication du vaccin. Un délai de plusieurs semaines à plusieurs mois sera nécessaire pour que le vaccin soit disponible.
    Peut-on / doit-on se faire prescrire du Tamiflu avant de partir au Mexique ?
    Avant de partir, vous pouvez prendre contact avec votre médecin traitant ou avec un centre de vaccination international pour optimiser la préparation sanitaire de votre voyage. Ces professionnels de santé pourront, si besoin est et en fonction de recommandations sanitaires officielles, évaluer la nécessiter de vous prescrire un antiviral.
    Quels sont les différents types de masques disponibles pour se protéger ?
    Il existe deux 2 types de masques :
    • Le masque type chirurgical est destiné à éviter, lors de l’expiration de celui qui le porte, la projection de sécrétions (postillons) pouvant infecter son entourage. Il permet ainsi d’éviter que l’entourage du malade ne soit contaminé.
    • Le masque de protection respiratoire (masque FFP2), qui est en fait un appareil de protection respiratoire jetable filtrant contre les particules, est destiné à protéger celui qui le porte contre l’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne. Il est principalement destiné aux professionnels de santé et aux personnes en contact régulier et rapproché avec des malades.
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